Une arrivée tant attendue

[Arrivée à Treguier dans la journée du 13 au 14 juin 1460]

Ils accostèrent enfin après deux essais pour entrer dans le port.
Il avait fallu prendre le vent direction nord de travers pour aller au sud et accoster en fin de journée.

Ils décidèrent de mettre le pied à terre rapidement pour profiter encore de la journée qui se terminait tout juste.
La Rousse se devait de rester prudente. Depuis plusieurs jours déjà elle ne bougeait plus trop pour ne pas provoquer les contractions.

Avant de descendre, elle s'habilla avec les habits de son amour juste pour rigoler car elle en avait marre de trainer avec ses robes. Elle enfila donc sa chemise sans la robe puis il lui passa les braies qu'ils avaient sur lui. Elle serra la ceinture sous son ventre puis vint se poster devant lui pour lui montrer la dégaine quelle avait, les jambes 10 fois trop longues.
Ils partirent alors dans un fou rire quand elle remonta les jambes au dessus de ses genoux genre comme une bretonne allant à la pêche.

Ils débarquèrent enfin du foncet bras dessus bras dessous.
Ils marchèrent un peu dans les rues de la ville découvrant et l'un et l'autre la vie bretonne.

Maelia parfois s'arrêtait pour reprendre son souffle prenant appui sur son brun.

Ils firent une bonne promenade mais quand ils rentrèrent enfin à l'auberge, la Belle n'attendit pas une minute de plus pour s'allonger sur le lit.
Elle demanda à son beau brun une serviette humide pour palier à ses bouffées de chaleur. Elle la mettrait sur son front.

Maelia lui expliqua que si elle perdait les eaux il faudrait aller chercher Esqui de suite. Là ça ne servait à rien d'alarmer tout le monde vu que les contractions n'étaient pas régulières.
Ça ne rassura en rien Guillaume mais il fallait qu'il sache.
Elle avait tenter de le rassurer en lui disant à la fois que tout aller bien se passer mais aussi que le bébé allait bientôt arriver ce qui le fit paniquer un peu plus finalement.
Elle lui avait dit aussi qu'il serait un bon père, un bon mari.
Tu seras le meilleur des papas et le meilleur des maris aussi
Elle devait lui redonner cette confiance et.. cet espoir qu'il est possible d'avoir des valeurs familiales.
Entre deux contractions elle espérait avoir réussi à le convaincre.

Cette nuit là, Maelia ne dormit pas bien.
Elle avait eu des contractions espacées mais elle les avait bien senties passer.
Son brun était resté avec elle, à veiller sur elle.

Parfois elle lui prenait la main qu'elle serrait fort sans forcément sans rendre compte.

Recroquevillée sur elle même, les mains la plupart du temps sur son ventre comme pour faire passer la douleur.
Elle n'était bien dans aucune position.
Elle avait chaud, les bouffées de chaleur se faisant plus nombreuses.

Plusieurs fois dans la nuit, elle s'était assise, le dos rond, à faire le petit chien inspirant expirant rapidement.
Les contractions n'étaient pas régulières pour l'instant.

[Le 14 juin 1460]

Au petit matin, elle poussa un cri qui raisonna dans la chambre. Une contraction bien plus forte que toutes celles qu'elle avait pu avoir dans la nuit, lui transperça le dos, les reins, le bas ventre.
Elle grimaça pensant à respirer comme il faut pour atténuer la douleur.
Elle se remémora alors les conseils de Esqui et réclama une tisane avec tout plein de plante.
Son brun au petit soin pour elle, n'en menait pas large. Elle le voyait bien.
Il revint avec la tisane mais elle ne la but même pas.
Il alla alors chercher son chapeau et lui posa sur le ventre pour empêcher les douleurs comme le veut la coutume.

Elle n'y croyait pas trop la Rousse. Comme les nœuds comme la flèche. Mais elle remit tout de même plusieurs fois le chapeau en place souriant à son amoureux de sa vie qui allait être papa vraiment bientôt.

Elle était à présent concentrée à essayer de compter les minutes entres deux contractions. Elle mit à contribution son brun mais celui ci répondit vaguement ne sachant pas trop, tellement paniqué, sans trop le montrer il voulait absolument aller chercher Esquimote.

Mais la Rousse elle ne voulait pas la voir, elle voulait prendre un bain. Puis elle voulais aussi savoir s'il avait défait tous les nœuds puis aussi mis la flèche sur le toit.
Les contractions n'étaient pas assez régulières pour s'inquiéter pour l'instant et elle refoula cette idée en remettant presque son brun à sa place sans s'en rendre compte.

Elle se blottit contre lui le câlinant serrant sa main dans la sienne se faisant pardonner.

Malgré tout, les contractions se firent plus intenses plus vives. Comme des décharges électriques. Elle était pliee en 4. Inspirant expirant autant qu'elle le pouvait. Des gouttes de sueurs commençaient à perler sur son front.

Regard vers son brun qui se trouvait soudainement impuissant.
Plusieurs fois elle cria quand une contraction se faisait sentir. Quand Guilllaume trouva que c'était souvent rapprocher il lui proposa d'aller enfin chercher Esquimote.

Elle accepta cette fois-ci, se tournant du coté opposé à lui comme pour ne pas montrer les douleurs qui la traversait à ce moment là.

Le 14 juin, Auberge de Tréguier au petit matin.

Il est des petits matins calmes qui prolongent les rêves, laissant planer l’espoir d’une journée sereine. Alanguie dans les bras de son époux dans la tiédeur de leur couche, quand des pas résonnèrent dans le silence de l’auberge suivi d’un poing qui tambourine à leur porte.

Esquiiiiiii, Esquiiiiiiii viens vite c’est l’motment !

Ni une ni deux, elle saute hors de la couche.
Oui guillaume j’arrive, j’arrive..
Le temps de revêtir robe et bliaud qu’elle fila dans la chambrine de Maé

Prenant place sur le bord de la couche, détaillant le visage de son amie qui tentait de lui sourire mais
Malgré elle, un rictus de douleur déformait son visage.

Posant sa main sur le ventre distendu, son regard observait ce ventre que l’enfant cognait cherchant à sortir.

Une douleur ploya son amie en avant. Elle avait le visage baigné de sueur. Le travail avait commencé, il était grand temps d’aller quérir la Marguerite.
N’aie crainte maé, je revienssssssssssssss

Branle bas l’combatttttttttttttttttttttt aubergisteeeeeeeeeeeeee
Hooo la quoi qu’vous arrive donc la p’tite dame… Viteeeee allez faire quérir la marguerite de grâce..

Elle retourna auprès de son amie, avec un flacon de l’infusion de feuilles de framboisier. L’attente bien qu’elle lui parue longue, de dura qu’à peine un sablier….

Silence complet, nulle taverne n'avait jamais été aussi silencieuse. Mis à part les cris de douleurs de Maélia.

Elle s'approcha de son amie quand son nom sortie de ses lèvres. Pour le moment elle ne pourrait pas faire grand chose, un soutien moral voilà tout ce qu'elle pouvait apporter. Voilà tout ce qu'elle voulait apporter. Non ne pas penser à ça, ne pas penser ne pas penser que peu de naissances se font sans complications ou pire. Ne pas penser !


D'un pas rapide, l’aubergiste fût de retour, escortant la vieille et son aide jusqu'à la chambrine.

La matrone

Elle avait pris son panier, celui qui contenait les quelques herbes qu’elle connaissait. Un peu sorcière la vieille ? Certainement, comme toutes les matrones. Mais comme à toutes les matrones, on le lui pardonnait, car le nombre de vies qu’elle avait sauvées valaient bien que l’on ferme les yeux sur ses drôles d’accointances avec les plantes.

Elle grimpa, lentement, l’escalier, faisant parfois une courte pause pour ne pas s’essouffler. Le panier pesait lourd à son bras, et s’agitait. Arrivée à l’étage, elle sourit à la future mère, et déposa le panier à ses pieds.

Elle tenta un petit sourire vers le rouquin qui avait-elle compris était le futur père. Finalement, ce dernier la poussa presque dans la chambrine, et elle lui referma la porte au nez, avec un sourire rassurant. Les hommes, ça n’avait rien à faire à un accouchement. Non mais, allez donc vous occupez de dénouer les nœuds et n’oubliez aucun animal ici, que les bêtes soient libres dans l’étable. Ca vous occupera mon brave.

Elle envoya une prière silencieuse à Sainte Marguerite, patronne des parturientes. Vérifiant mentalement qu’elle avait tout dans son panier. A chaque retour d’un accouchement, elle préparait toutes ses poudres et ses potions, pour être prête. A chaque fois, elle craignait d’en avoir oublié.

Elle traversa la petite pièce, observant chaque recoin avec soin.

Un feu crépitait dans la cheminée, porte et fenêtres étaient calfeutrées pour maintenir la chaleur et se protéger des mauvais esprits.

Arrivée au chevet de la future mère, la Marguerite s’assura que celle-ci ne portait aucun bijou en or. L’or, c’est bien connu, empêche les enfants de "bien venir". Elle renifla l'haleine de Maélia. Si elle est bonne, l'accouchement sera facile ; mauvaise, il sera difficile...

Installe la chaise près de la cheminée Bertille. Dame aidez-donc votre amie à s’installer sur la chaise de parturiente.

Soutenant Maélia jusqu’à la chaise que bertille venait de placer. C’était un siège assez bas, avec un vide pour laisser passer l’enfant et un appui arrondi pour recevoir le dos Une fois assise, Marguerite prit place face à Maélia.

Puis elle elle s’installa derrière son amie, lui massant ses épaules et sa nuque avec douceur.

La matrone venait d’extraire de son panier un petit flacon d’huiles. De Violette et de laurier. Lorsqu’elle ouvrit la petite bouteille, l’air s’emplit de la lourde senteur des plantes. Elle en fit tomber un mince filet au creux de sa main, posa la fiole sur un coffre, et frotta ses mains l’une contre l’autre, avant de retourner auprès de la parturiente.
Z’êtes prête ma petite, va falloir que je vous examine un peu pour voir où on en est !

Elle glissa ses doigts dans les chairs distendues. Si l'enfant se présente mal, elle le repousserait afin de lui faire prendre la bonne position.

Hmmmm les membranes sont rompues. Point la peine de préparer un bain d’huile et d’herbe Bertille.

Bertille qui remontait déjà, avec un bol fumant le déposa au sol entre les jambes de Maé. C’est pas pour boire ça, c’t’une fumigation qui va relaxer vos chairs. Pour boire, tenez donc, c’est de la poudre de matrice de lièvre mélangée à du vin, car c’t animal accouche très rapidement. C’est-y pas beau ça ?

Enfin, il entendit la voix d’Esqui, enfin, il avait le droit d’aller la rejoindre, enfin, tout s’était visiblement bien passé ! Il n’y avait plus de raison de s’inquiéter !

Le brun était trop inquiet, paniqué pour entendre autre chose que son nom que la belle avait hurlé. D’un bond, il se leva, jetant un regard à Len. Il ne lui fallu pas bien longtemps pour monter les marches qui menait à la chambre. Quatre par quatre, le cœur battant la chamade et manquant de rater une marche, Gui se retrouva sur le pas de la porte.

Il y avait encore la vieille dont il n’avait pas retenu le nom, trop préoccupé par ce qu’Esqui lui avait raconté en taverne sur la mort des femmes à la naissance, des bébés et toussah. Mais lorsqu’il vit sa rousse tenir leur bébé dans les bras, le vagabond se liquéfia, toute la tension tomba, le stress envolé. Il se sentait léger d’un coup, tellement qu’il manqua de se vautrer en entrant dans la pièce.

Emu, bizarrement calme pour la nouvelle, Gui n’avait qu’une envie, virer tout le monde et rester seul avec sa belle, sa douce fiancée. Et leur … fille !

- Ca y est ? Ca y est ? Ca y est ?
- Ca y est mon ange oui ... venez voir votre ... ta fille…

Lui qui voulait un petit garçon brun pour rééquilibrer la répartition des couleurs dans la famille, c’était raté ! Mais dans le fond, il s’en moquait pas mal le beau brun, en fait, il s’en moquait totalement. Le gascon s’approcha de sa rousse, de ses rousses et se posa à genoux à côté du lit. Et comme il n’avait qu’une envie, il vira tout le monde de la chambre.

Il scrutait la porte et lorsque celle-ci se ferma sur la vieille qui sortait en ronchonnant, Gui admira sa Mae’, belle comme toujours, rayonnante malgré la fatigue. Lui aussi était fatigué, mais quand il la voyait, quand il voyait leur enfant, peu lui importait de n’avoir pas dormi depuis quelques jours, il était trop euphorique pour ressentir l’épuisement. Il posa une main sur la joue de sa fiancée, la caressa tendrement avant de porter toute son attention sur la petite chose rousse qu’elle tenait dans ses bras.


Il n’en fallu pas plus pour que le reste de fierté du vagabond s’envole et qu’il devienne une guimauve, attendrie, sans appréhension, plus rien ne comptait à part l’instant présent, la belle et leur fille. Il caressait le bébé, machinalement, comme s’il avait été père toute sa vie.

- Elle est belle ... comme sa mère !
- Une petite rousse, encore …
- Heureusement que je les aime !

Gui regardait l’une et l’autre, incapable de calmer les battements de son cœur, il en frissonnait … Il était papa …

Certes, il avait déjà des enfants, les jumeaux, Marine, mais là, c’était différent, c’était sa fille, la sienne … son sang, son amour … Indescriptible sensation que celle de voir son enfant qui vient de naître. Plus il se repassait le moment, plus le brun pensait qu’il aurait voulu être là, tenir la main de celle qu’il aimait, l’encourager et la soutenir plutôt que de se morfondre dans la salle principale de l’auberge après avoir joué les marins à défaire tout un tas de nœuds qu’il faudra refaire plus tard …

Il admirait sa douce encore lorsqu’elle lui demanda :

- Il faut lui donner son nom mon ange …
- Emmanuelle, mon cœur .. Vous l’aviez choisi déjà.

Il lui sourit, il leur sourit, voilà .. Petite princesse de la famille, petite dernière.

- Bienvenue parmi nous Emmanuelle... D'Vlaanderen, Du Bivoac ..

Bien des changements avaient eux lieux depuis que le vagabond était arrivé en Maine. Tels qu’il est difficile de les croire possible. Il n’avait pas de famille et n’en voulait pas spécialement, il ne voulait pas de poste à responsabilité, ne voulait pas faire de politique, ne voulait pas d’enfant non plus. Il ne comprennait pas que l’on puisse s’attacher à un bout de terre.

Et puis, il avait rencontré la tornade rousse, celle qui faisait vibrer son cœur. Celle qui lui avait montré l’envers de la politique et qui l’avait accueillit chez RITM, celle là même qui lui avait donné un domaine qu’il rêvait de revoir à l’instant présent. Et qui plus qu’autre chose, lui offrait une famille et l’occasion de renouer avec la sienne, enfin, du moins, avec sa mère, la sœur du brun étant introuvable. Il avait des doutes sur les liens familiaux et elle venait, brisait les murs des interrogations et lui prouvait qu’il n’y avait rien de plus beau que la famille.

A insérer au bon endroit

Sainte-Thérése!! Sainte-Thérése!! C'est quiiiiiiiiiiii cette Sainte-Thérése!! Et Marguerite et Bertille?

Elle grimaçait sévère la Mae.
Toutes ces femmes autour d'elle lui donnaient chaud ou alors c'était le fait de pousser qui lui donnait chaud?
Elle ne savait pas qui était qui et elle s'en fichait de toutes.

Toujours bien accrochée à la chaise, les gouttes de sueur perlant sur son front, elle n'entendit même pas la prière inspirant expirant rapidement après avoir poussé une première fois avant qu'on lui dise.

Ah ben voilà un Saint Yves maintenant!!

Qu'il aille voir ailleurs si j'y suis lui!!

Elle prit une grande inspiration puis poussa de toutes ses forces, fermant les yeux, sentant son visage devenir rouge écarlate, ayant l'impression que ses tempes allaient explosées.
Une fois, deux fois comme ça puis la voix de la matrone qui prend le dessus sur ses cris.

R’gardez donc Esquimote c’te chevelure rousse comme sa mère.

Elle relâcha alors ses muscles un instant puis ouvrit les yeux, desserrant ses doigts de la chaise.
Elle posa sa tête rapidement sur le buste de son amie qui était derrière elle puis la redressa ensuite pour regarder ce que faisait la matrone à son enfant qu'elle n'avait pas entendu crier encore.
Pas inquiète, elle savait qu'il pouvait y avoir quelques courtes secondes avant de l'entendre.

Elle allait dire quelque chose quand elle vit qu'elles l'emmenaient à coté pour la nettoyer quand Marguerite continua de s'occuper d'elle.
La Rousse poussa encore un peu puis grimaça un peu quand elle la sutura, serrant les dents et les doigts à nouveau sur les rebords de la chaise.
Puis soudain le cri qu'elle attendait tant.

Elle sourit un peu, les larmes cette fois-ci qui coulaient de ses yeux.
Larmes de joie, de bonheur d'être à nouveau maman.
Fierté d'avoir un enfant avec cet homme qui avait fait de sa vie un rêve à un moment donné où elle ne s'y attendait plus.

Elle eut un peu de mal à retrouver son souffle.
Elle réprima une nausée quand elle entendit parler de bouillon de volaille et de vin.
Elle n'avait vraiment envie de rien sauf de voir son enfant mais aussi son fiancé et lui présenter sa progéniture.

Les Dames l'aidèrent à se remettre sur le lit flambant blanc.
Elle posa sa tête sur l'oreiller quand enfin on lui apporta son enfant.

Fille ou garçon?
Peu importait, le plus important étant qu'il ou elle soit en bonne santé.

Un sourire radieux se dessina sur son visage quand elle put enfin la prendre dans ses bras.
Elle découvrit alors cette chevelure rousse et sourit de plus belle.
Ils en avaient tellement parlé de cet enfant ensemble, évoquant le fait que ca pourrait être une fille, une petite fille rousse.
Et bien on peut dire que leur souhait s'était réalisé.

Elle la serra dans ses bras, l'embrassant sur le front.
Plus rien ne comptait.
Elle avait fait fi de tout le monde autour.
Elle ne voulait voir que son fiancé mais elle se dit en levant les yeux et balayant la pièce d'un regard, qu'elle ne serait pas tranquille avec lui et maintenant, elle, avant un moment.

Elle sourit sans répondre à Marguerite.
Bien sur qu'elle était belle, c'était la plus belle
Elle retint tout de même le conseil de ne la faire manger que le lendemain et que Esqui lui donnerai que de l'eau sucrée pour son premier jour.
Puis elle acquiesça quand elle parla du bateau mais elle n'avait vraiment qu'une envie là c'était voir son brun.
Quand est-ce que cette bavarde allait enfin aller le chercher?

Elle grimaça de plus belle quand elle la vit s'éloigner en prenant Esqui avec elle puis retrouva le sourire quand son amie sortit enfin de la chambre en criant le nom de son fiancé en disant que c'était une fille.

Nooooooooon dis pas que c'est une fille!! J'veuuuuuux que ce soit une surpriseeeeee!!

Elle sourit baisant à nouveau le front de sa princesse et lui soufflant doucement : Bienvenue ma fille chérie!!

Son père lui donnerai le nom qu'ils avaient choisi ensemble..

[Manque la fin, dommage]